C’est une façon d’envisager la vie avec plus de sobriété ; dans la consommation, la gestion du temps, du travail, des biens matériels, de l’argent… Cette sobriété ou « simplicité volontaire » agit par conséquence directe sur l’environnement. Moins de consommation = moins de production, moins de transports de marchandises, etc. C’est aussi une histoire de bon sens : une vie plus simple est forcément moins coûteuse, implique moins d’obligations matérielles, libère du temps, permet une certaine distance avec les envies et les convoitises, ce qui finalement nous allège…
Inspirée de plusieurs philosophies, on pourrait résumer la simplicité volontaire par une plénitude par le vide : outre Atlantique, il existe même des « house doctor » zens qui vous aident à vider votre intérieur de l’accumulation d’objets ; dans une sorte de ménage de printemps géant, bénéfique et purificateur. Ensuite on passe à votre agenda : cette accumulation de r-v et d’activités ne cache t-elle pas une frénésie qui se révèle, à la longue, épuisante ? Ensuite le travail : en travaillant moins, vous réussirez tout de même à couvrir vos besoins révisés à la baisse… C’est une philosophie globale.