Rédigé le | Mis à jour le | Ecologie au quotidien

Par une indiscrétion, j’ai appris qu’une partie des poubelles de ma commune était brûlée. Le verre est recyclé, le carton, le papier, les bouteilles plastiques et les tetra-packs sont récupérés. Mais une 3eme poubelle de « déchets ménagers » va directement dans un incinérateur. Autrement dit, ce n’est pas parce que l’on trie nos poubelles qu’elles sont toutes recyclées.

Ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est cette (étrange) consigne du syndicat des ordures, concernant cette poubelle : outre les déchets organiques (épluchures), nous devons y ajouter les films et sacs plastiques, les barquettes de polystyrène… Qui se révèlent fournir du carburant « sec » à cette fameuse combustion.

Les incinérateurs sont équipés de filtres mais ces filtres ne sont pas efficaces à 100 %, et les normes des rejets autorisés sont loin d’être draconiennes. Si on veut aller au bout de la démarche écologique, on se doit d’imaginer le pire : chaque emballage brûlé au milieu de son salon. Du coup, évidement on ne fait plus les courses de la même manière.

Le principe de base : exit le sur-emballage. A quand des campagnes coups de poings comme ce qui s’est passé outre-Rhin ? Des weekend où chaque client de chaque grande surface a été appelé à laisser aux caisses le suremballage des paquets de gâteaux, de yaourts, de chocolats, de fromages – et j’en passe. Résultat : des tonnes de détritus aux pieds des caisses. Les distributeurs allemands ont fait fissa remonter le message aux fabricants agro-alimentaires.

Tant que ça ne se passera pas comme ça : à nous (encore), consommateurs de base, de privilégier le papier, le carton, le bois, le verre, le fer, l’aluminium. – le plastique étant à fuir comme la peste. Et particulièrement le film plastique. Evidemment, ça pose quelques problèmes pour certains achats (jambon) mais pas pour les fruits et légumes frais, la viande du boucher, les achats chez le fromager, le pain du boulanger, la charcuterie traditionnelle. Le modèle à suivre est celui du marché (poches papiers) et des commerces de proximité (feuilles de papiers sulfurisés). Le modèle à ne pas suivre, celui du supermarché : suremballage systématique, plastique omniprésent, même au rayons fruits et légumes. A croire que la grande distribution écoule là les excédents de l’industrie pétro-chimique, comme avec ces nouveaux bouchons de vin 100% plastique…




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