Une entreprise normande Cematerre expérimente depuis quelques années un procédé de construction à base de terre de chantier stabilisée. La terre est prélevée directement sur le chantier ou à proximité, ajoutée à de la chaux, des fibres de lin et du ciment. Le matériau est mélangé dans un malaxeur puissant afin d’obtenir un produit homogène. Il est ensuite coulé – exactement comme un béton – dans des coffrages, à l’aide d’une aiguille vibrante. Le produit fini est composé à 85 % de terre.
Destiné aux murs et cloisons des bâtiments de deux étages, ce nouveau matériau induit des couts de transports inexistants, (limités encore par le montage d’une centrale de malaxage mobile d’une capacité de 100 m3 par jour), un impact environnemental très faible et enfin un gain de temps important, par rapport à d’autres constructions terre.
Si on le compare au béton, le béton de terre a un temps de séchage plus long (60 jours contre 40 jours). Il est trois fois moins résistant mais l’épaisseur des murs corrige ce défaut. A contrario, l’isolation thermique du béton de terre est trois fois plus efficace que le béton. D’autres paramètres sont actuellement à l’étude à l’université du Havre mais les différentes mesures sont très favorables à ce nouveau procédé constructif.
Copyright images : © Cematerre
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cematerre.com
rajouter du petit lait et vous serez etanche
Une innovation mondiale !
Ce n’est pas rien, c’est en testant et en expérimentant qu’on découvre parfois de drôles de choses !