Quand la télé tombe en panne, parfois on a envie de voir ce que c’est la vie sans la télé… Constatations :
C’est comme pour toutes les addictions, finalement c’est pas si dur de s’en passer. Certes, il y a une période de sevrage – moins long et moins dur que pour la cigarette (!) – mais les envies finissent par tomber pour disparaitre complétement. Compter entre 15 jours et 1 mois pour être libéré. Au bout de 3 mois, c’est gagné. On ne sait même plus ce que l’on regardait avant.
Qu’est-ce qu’on fait le soir ? On redécouvre la radio, les cds, les livres, les magazines, les Bd, les essais, les biographies, les polars, les livres d’art… le téléphone à bâtons rompus, le surf sur internet, le tricot, les tisanes, les jeux de dames. Le tout dans son salon douillet où l’on soigne les lumières et l’ambiance sonore. On peut également – sacrilège – buller sous le plaid, rêvasser, réfléchir… Ou encore se dorloter en se faisant des masques argan-argile. Et surtout on file au lit dès qu’on ressent le besoin de dormir – et pas à la fin du film.
On se rend compte à quel point la télé nous tyrannisait avec ses horaires invariables et imposait son rythme. Quoiqu’il se passe dans la journée – et les journées ne sont pas toutes les mêmes -, le journal commence et le déjeuner n’est pas prêt ? C’est de notre faute, c’est qu’on est mal organisés… Et si on a envie de déjeuner à 14 heures, ça gêne qui ? Une pulsion ménagère tardive ? Tant mieux, rangeons !
Qu’est-ce qu’on met à la place (sacro-sainte) de la télé ? Pour remplacer l’objet télé, qui bénéficie toujours d’une place privilégiée, centrale, on doit choisir quelque chose de fort : un très beau fauteuil, un aquarium, un poêle à bois, un tableau, une collection d’objets insolite.