Comment mettre en valeur une petite surface mansardée ? Découvrons la métamorphose d’une ancienne cabane ostréicole du bassin d’Arcachon qu’Agnès Guiot a choisi de mettre en lumière.
Toute l’authenticité et le charme naturel des maisons de bois si typiques de la presqu’île, peuvent aisément se transposer et inspirer de nouvelles décorations pour une chambre, un salon ou une cuisine.
C’est la recette de base de ce cocon douillet, devenu un lieu d’hébergement insolite, savamment redécoré et remis au gout du jour. 60 m2 de plein pied et 20 m2 de terrasse auquel on accède grâce à un joli dédale de ruelles sur le Port de Piraillan.
Dans la grande pièce à vivre métamorphosée, table et assises en osier au look rétro voisinent avec des fauteuils danois. La palette chromatique décline les blonds, les bleus et les verts changeants, en harmonie avec ceux des sables et des eaux du bassin d’Arcachon. Le plafond mansardé, assez bas, respire grâce à une peinture blanche mate.
La cuisine, très campagne chic, du même vert frais que celui du salon, s’ouvre sur la grande pièce à vivre qui propose une table rustique pour les repas, un corner détente ainsi qu’une alcôve qui abrite un canapé.
Le moindre détail s’harmonise avec la palette de tons naturels : des gris bleutés, des verts doux.
Sans tomber dans le total look bord de mer, la décoration rappelle grâce à quelques touches, au travers les tableaux et les couleurs choisies, la proximité immédiate de l’océan.
Un lit king size, une salle de bains ouverte avec baignoire et douche à l’italienne, des détails raffinés, la chambre a été pensée comme une véritable suite d’hôtel.
Les matériaux nobles, bois, céramique murale, papiers peints texturés s’harmonisent, sans ostentation, à la belle lumière insulaire et à la beauté des paysages marins.
+ d’Infos
Après avoir entrepris de rénover un hôtel au coeur du vieux Bordeaux, Agnès Guiot a abordé la restauration d’une authentique cabane ostréicole au Cap Ferret, où elle a des souvenirs d’enfance. Un exercice de style très différent, puisqu’il a fallu passer de la sophistication d’un hôtel particulier classé à la rusticité d’une cabane de pêcheurs.
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© images : Cécile Perrinet-Lhermitte