Voilà un tableau noir encadré avec de jolis flancs de cageots. Le fond du pense-bête est constitué d’une plaque d’isorel peinte avec de la peinture à tableau noir. Idéal pour tout noter, les rendez-vous à ne pas manquer, les courses…
A réaliser avec un peu de patience et de dextérité.

Découper à la scie égoïne un rectangle de 23 x 28 cm dans une plaque d’isorel récupérée au supermarché (attention à ce que la plaque ne soit pas gondolée par les packs d’eau ou de lait). Passer un coup de papier de verre si les bords « peluchent » ou ne sont pas nets.

Avec une peinture spéciale tableau noir écologique, passer une première couche, en laissant une marge vierge de 1,5 cm sur le bord. Suivre les indications du fabricant pour la seconde couche.

Pour préparer le cadre : couper à la pince coupante le fond des cageots. Mettre des gants de manutention pour se protéger des échardes et des agrafes plutôt coriaces. Détacher les flancs du cageot et découper au cutter des bandes de 3 cm : passer la lame plusieurs fois, en s’aidant d’une règle métallique. Bien sur, tout l’intérêt réside dans le « cadrage » des lettrages et des logos… Hé hé, on ne voit plus jamais les cageots du même oeil après ce genre d’exercice… !

Réaliser les angles à 45° avec un onglet de menuiserie et une petite scie. On doit obtenir deux largeurs de 24 cm et deux longueurs de 29 cm, en mesure extérieure. Vérifier que le cadre s’adapte bien au fond ; il doit « déborder » de 5 mm de chaque côté. Encoller chaque morceau à la colle à bois ainsi que la bordure vierge du fond. Repositionner soigneusement chaque morceau, nettoyer les éventuelles bavures de colle et poser un livre lourd sur l’ensemble. Laisser sécher une nuit.

Choisir une finition (encre + eau, par exemple), un vernis ou laisser le cadre brut. Agrafer un lien si on veut suspendre le pense-bête, attacher une craie à un fil élastique.