L’emballage léger en bois, plus familièrement appelé « cageot » ou « cagette », est un contenant alimentaire fabriqué en peuplier déroulé. Souvent utilisé par les maraîchers et les fromagers, les cagettes ont un impact écologique faible.
La filière de l’emballage léger en bois a fait le Bilan Carbone (selon la méthodologie définie par l’Ademe) de son activité et applique les consignes délivrées. Le Bilan Carbone est une démarche de progrès qui permet de déterminer les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par le cycle de vie d’un produit fabriqué. Il permet à l’entreprise de bien connaître tous ses facteurs d’émission de GES pour agir en priorité sur les
plus importants et les faire diminuer dans un futur le plus proche possible.
La brique alimentaire est un emballage fabriqué avec 73 à 75 % de carton, qui donne sa rigidité à l’emballage, 20 à 23 % de polyéthylène (pétrole) qui garantit l’étanchéité et fait fonction de colle entre les différents matériaux et 4 ou 5 % d’aluminium (bauxite) qui fait barrière à l’air, aux odeurs et à la lumière. Cette feuille d’aluminium est 6 fois plus fine qu’un cheveu.
La brique alimentaire est un bon emballage sur le plan écologique : elle est recyclable et permet d’optimiser les conditions de transport depuis les lieux de production (poids très léger et encombrement limité).
Les bouchons alimentaires en plastique sont recyclés depuis une dizaine d’années. Les bouchons sont broyés pour en faire des paillettes. Ces paillettes sont fondues et transformées en granulés. Ces granulés sont ensuite utilisés par les entreprises de plasturgie pour fabriquer des seaux, des palettes, des manches d’outils…
De nouveaux plastiques, toujours plus respectueux de l’environnement, moins dépendants du pétrole, thermostables, plus transparents sont en voie de développement.
Des bio-plastiques ont déjà remplacés certains plastiques, à base d’amidon – pour les sacs de supermarché par exemple – et de charges naturelles telles que le bois, la farine de blé et le lin.