Collectifs, familiaux, pédagogiques ou solidaires, les nouveaux jardins urbains réinventent l’art de faire ensemble, d’échanger l’espace et les savoirs. Pour ne plus rester seul(e) devant ses pieds de tomate et ses rangées de laitue.

Une foule d’activités

Faire les vendanges, défricher, construire des abris, observer, arroser, compter les papillons ou les abeilles, organiser des fêtes, récolter, cuisiner à l’énergie solaire, réhabiliter, composter… C’est fou tout ce que l’on faire dès lors que l’on participe à un jardin solidaire. De la simple visite amicale à l’implication citoyenne, il y en a pour tous les âges, les disponibilités ou les talents.

Des projets, des réseaux

Ces jardins sont l’occasion de porter des actions de réinsertion, favorisent les rencontres, l’échange, l’entraide, la culture et la bio-diversité tout en apportant légumes, fruits, fleurs, espaces verts aux participants.
A la façon de hackers jardiniers, les jardingues lyonnais réinvestissent les « délaissés urbains » – pieds d’arbres, plates bandes, grillages, talus – et créent des micro-jardins, interstitiels, surprises poétiques au coeur de la trame urbaine.