Depuis janvier 2012, la réglementation oblige les fabricants à informer les consommateurs sur les émissions dans l’air intérieur pour certains produits de construction (cloisons et faux-plafonds, produits d’isolation, portes et fenêtres) et de décoration (revêtements de sol, mur ou plafond). Autrement dit les parquets et moquettes, papiers peints et peintures, etc.
Cette obligation fait suite au Grenelle de l’Environnement et fait partie du nouveau Règlement européen. Chaque produit doit être accompagné d’une étiquette exprimant, de façon simplifiée (un pictogramme et un système de classe), les caractéristiques d’émissions en substances polluantes volatiles du produit.
Les émissions dans l’air intérieur – ou COV : composés organiques volatils – sont des produits chimiques contenant du carbone et de l’hydrogène, qui dégagent des vapeurs à température ambiante. Ils sont dus principalement aux meubles, peintures, vernis, solvants, colles, détachants, dissolvants, produits de nettoyage, vitrificateurs, etc. Ils sont nocifs pour la santé et peuvent causer des irritations des yeux et des muqueuses, des problèmes respiratoires, des maux de tête.
Les étiquettes indiquent le risque de toxicité par inhalation, sur une échelle de classe allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions). Chaque produit étant évalué en fonction de la quantité de COV qu’il contient et qu’il dégagera.
D’ici septembre 2013, ce sont tous les produits de construction et de décoration vendus en France qui devront la faire apparaitre. L’objectif de cette mesure est non seulement d’informer le consommateur sur les risques de toxicité par inhalation liés aux polluants volatils comme le formaldéhyde, le toluène, ou le styrène mais également pousser les industriels à faire des recherches sur le sujet, et proposer des produits à terme moins polluants que ce que l’on trouve aujourd’hui sur le marché.
© images : developpement-durable.gouv.fr
Je viens de découvrir l’apparition de ces étiquettes « qualité de l’air » bien que la réglementation oblige les fabricants à informer les consommateurs sur les émissions dans l’air intérieur depuis 2012 (comme quoi la démarche ne doit pas être entrée dans les moeurs) ou alors je veillerais à faire plus attention.
Tout ça pour dire que j’apprécie cette mesure… beaucoup se plaignent des diagnostics amiante ou plomb mais si nous aurions en amont fait plus attention, nous ne le ferions pas aujourd’hui.